Comment traiter les lèvres ?
La demande de correction des lèvres est devenue très courante mais souvent source d’anxiété, devant certains résultats présentés sur les réseaux sociaux notamment par quelques célébrités qui s’apparentent davantage à la déformation qu’à l’amélioration !
C’est pourquoi, en dehors de l’utilisation des implants que nous avons publiés des 1989, les lèvres ne doivent être traitées qu’avec des produits résorbables qui permettent sans risque une transformation transitoire surtout chez des sujets jeunes avides de réseaux sociaux ou une restauration et un maintien sans risques chez les patients plus âgés : rien de plus simple que d’obtenir un résultat très naturel et – si on le souhaite – parfaitement discret !
Cette restauration concerne 3 éléments : le volume, la surface ou la forme.
Défauts de volume :
IIs sont corrigés par injection d’un filler (généralement un acide hyaluronique spécialement adapté à cette région) ; suivant la demande du patient, la lèvre peut être repulpée, réourlée ou déroulée (la lèvre à tendance à s’enrouler à l’intérieur de la bouche avec le temps du fait de la résorption osseuse des maxillaires).
En général la correction s’entretient au prix d’un complément tous les 12 à 18 mois. Grâce à la présence d’anesthésique local et à une technique très particulière d’approche décalée à l’aide d’une aiguille très fine, l’injection est à peine désagréable quelques secondes. Elle est parfois suivie d’un léger œdème qui fait recommander la première injection hors de toute contrainte sociale importante dans les 48h.
Nous ne conseillons pas le lipofilling ici (la graisse autologue exigeant une certaine hypercorrection et la répétition possible de la technique 2 à 3 fois pour un résultat permanent). Avec l’acide hyaluronique, aucune crainte de résultat excessif puisqu’il peut être dissous en quelques minutes sous l’effet de la hyaluronidase.
Défauts de surface :
La seule possibilité d’effacer presque définitivement les petites ridules des lèvres (« code barre ») est le resurfacing par diverses techniques (plasma, laser ou peeling) qui doivent être discutées et adaptées à chaque demande.
La desquamation cutanée contrôlée va cicatriser en quelques jours tout en se rétractant au prix parfois d’une légère décoloration si les rides sont très profondes. Cette technique ne s’adresse donc pas aux peaux très pigmentées.
Si l’intervention n’est pas douloureuse, les contraintes sociales peuvent se prolonger une dizaine de jours (maquillage possible dès la chute des croutes vers le 5e jour) il est parfois préférable d’envisager en même temps un peeling du visage entier afin de minimiser la démarcation entre la peau des lèvres et les zones périphériques qui ne seraient pas traitées.
Le comblement de ces petites rides par un acide hyaluronique adapté est également possible, cette technique est délicate car pouvant provoquer des ecchymoses ou des petites papules pouvant mettre plusieurs semaines à se résorber. Nous proposons alors le transfert du produit de comblement dans une seringue à insuline qui permet une approche extrêmement ciblée des rides profondes avec un produit de haute densité.
Les rides du Code Barre
Notre traitement original du code barre chez les patients souhaitant allier efficacité et discrétion (technique propre publiée en 2024- « Labial bar code one shot treatment ») consiste à mélanger un acide hyaluronique d’élasticité adaptée au patient avec quelques unités de toxine botulique et administrer la mixture à l’aide d’une canule fine : ce procédé garantit à la fois une bonne répartition du mélange (aucune déformation), une injection parfaitement confortable et des suites particulièrement simples (aucun hématome) : dès le lendemain il ne reste généralement aucune trace du traitement qui sera à compléter tous les 1 à 2 ans seulement grâce à la potentialisation des 2 constituants.
Quant aux « rides en crevasse » qui affectent souvent le menton, elles peuvent être relevées (technique également propre) par l’administration d’un acide hyaluronique à haute élasticité transférée dans une seringue à insuline.
Défauts de forme :
Seule la chirurgie peut corriger l’allongement de la lèvre supérieure, signe de vieillissement souvent mal masqué par un débord du rouge à lèvre ; l’intervention se fait sous anesthésie locale -fils enlevés au 8° jour- par un lifting péri narinaire sous anesthésie locale (technique originale publiée) dont la cicatrice est tout à fait discrète voire invisible en quelques semaines (sauf cicatrisation pathologique).
Les lèvres minces sont allongées par une cicatrice le long de l’ourlet (résultat définitif) chez les patientes qui ne souhaitent pas d’injections.
Toxine botulique et région labiale
Nous avons été parmi les premiers à publier l’usage de la toxine botulique dans cette région il y a plus de 20 ans. Si son emploi reste délicat dans une zone où beaucoup d’activités musculaires peuvent se contrarier, elle est incontournable pour traiter le sourire « gingival » (découverte exagérée des gencives au sourire), la crispation du menton à l’élocution (souvent signe d’un articulé dentaire mal adapté) et le bruxisme (grincement des dents essentiellement nocturne avec usure des facettes) ; mais la toxine botulique a également une action préventive sur les rides péri buccales dont elles amortissent la formation (cf.« la restauration des lèvres »).
Avant / après restauration
Galerie de résultat à défilement automatisé
Les tarifs
| Le prix : 250-350€ par seringue (il faut compter ½ à 1 seringue par traitement |
| Resurfacing du code barre : peeling phénol (400-600€) ou Plasma (350-450€) |
| Traitement des lèvres accordéon association Botox – acide hyaluronique : 350 – 450 € |
| Sourire gingival : 150 – 200 € |
| Bruxisme, hypertrophie des masséters. : 350 – 450 € |
| Raccourcissement chirurgical de la lèvre : 800 – 1200 € |
À propos du prix des prestations
En dehors du prix des consultations, le coût des prestations ne peut être fixé d’une part parce que nous n’en avons pas l’autorisation et d’autre part parce qu’il varie beaucoup avec l’importance de l’acte, sa longueur, sa difficulté, la quantité de matériel employé etc.
Un devis détaillé est systématiquement remis avant la prestation qui ne peut intervenir avant 15 jours.
Certaines prestations purement esthétiques supportent une TVA de 20 % selon une mesure discriminatoire qui a déjà fait l’objet d’un recours devant la cour européenne de justice qui a condamné l’État français ; un second recours est en cours d’examen, le tribunal administratif ayant reconnu que l’état français était en infraction.
