L'appareil génital
L’appareil génito-urinaires de la femme est sujet à de puissants bouleversements d’origine hormonales (grossesse, ménopause) physiologiques (grossesse, accouchement) et pathologiques (infections urinaires à répétition, fuites urinaires, relâchements d’organes pelviens etc.) à l’origine de troubles dont le retentissement physique et psychologique a longtemps été négligé malgré son retentissement certain sur la vie quotidienne (confort et sexualité).
Aborder cette part de l’intime nécessite franchise et confiance et nécessite un bilan complet de l’appareil génito-urinaire par un spécialiste d’autant que des solutions médicales à la plupart des problèmes invoqués se développent chaque jour. Si aucune évaluation n’a encore été faite, une consultation spécialisée en gynécologie et/ou en urologie est impérative.
Les traitements
Voici une liste non exhaustive des principaux troubles possibles et leur solution :
- La sécheresse vaginale, très commune après la ménopause, peut gâcher la vie sexuelle des femmes très tôt ; en dehors des lubrifiants à base d’eau très utiles au moment des rapports et des crèmes à base d’œstrogènes, les traitements de fond reposent sur les injections régulières d’acides hyaluroniques peu réticulés, de PRP, le laser CO2 et la radiofréquence ; l’application d’un gel anesthésiant avant la séance rend celle-ci tout à fait confortable.
- Les fuites urinaires qui ne relèvent pas encore d’un traitement chirurgical par bandelettes de soutien ou réduction d’une « descente d’organes » peuvent être soulagées par injection d’un acide hyaluronique dense au niveau du plancher pelvien tous les 6 mois.
- Les dyspareunies (douleurs pelviennes entravant les rapports sexuels jusqu’à les rendre impossible) par contracture réflexe des muscles pelviens se traitent par la toxine botulique.
- Le manque de sensations pendant les rapports peut être amélioré à plusieurs niveaux : projection du clitoris et renforcement du point G par acide hyaluronique, remise en tension de l’orifice vaginal par injection ou passage d’un fil tenseur
- La restauration esthétique de la vulve (souvent victime avec le temps d’une involution graisseuse avec flétrissement des grandes lèvres, exposition des petites lèvres) ressort du lipofilling ou de l’injection d’un acide hyaluronique spécialement destiné à cet effet, à renouveler une fois par an en moyenne
- La béance vaginale (qui peut affecter le partenaire) qui ne ressortirait pas d’une intervention de vaginoplastie peut être améliorée par la mise en place de fils tenseurs généralement résorbables, le laser CO2 ou la radiofréquence avec ou sans le concours d’injections complémentaires d’acide hyaluronique qui améliorent par ailleurs l’hydratation.
- Les petites lèvres excédentaires peuvent être sources de gêne dans la vie quotidienne (sport, éparpillement de la miction) et au cours des rapports sexuels : une nette amélioration peut être apportée par une résection de l’excédent sous anesthésie locale +- complétée par une rétraction au plasma.
A savoir
Une prise en charge psychologique, l’assistance d’une kinésithérapie spécialisée sont également des éléments intéressants à considérer dans le rétablissement d’une vie sexuelle épanouissante.
Avant / après restauration génitale
Une galerie de cas traités sera à votre disposition au cours de la consultation.
Les tarifs
PRIX | |
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Injections d'acide hyaluronique | 250 – 400 € |
Fils tenseurs pour béance vaginale | 700 – 1200 € |
Prise en charge médicale de l'excédent des petites lèvres (nymphoplastie médicale par résection partielle et rétraction plasma) | 1200 – 1600 € |
À propos du prix des prestations
En dehors du prix des consultations, le coût des prestations ne peut être fixé d’une part parce que nous n’en avons pas l’autorisation et d’autre part parce qu’il varie beaucoup avec l’importance de l’acte, sa longueur, sa difficulté, la quantité de matériel employé etc.
Un devis détaillé est systématiquement remis avant la prestation qui ne peut intervenir avant 15 jours.
Certaines prestations purement esthétiques supportent une TVA de 20 % selon une mesure discriminatoire qui a déjà fait l’objet d’un recours devant la cour européenne de justice qui a condamné l’État français ; un second recours est en cours d’examen, le tribunal administratif ayant reconnu que l’état français était en infraction.